Prononciation islandaise :
Höfn
Prononciation islandaise :
Fardagafoss
Pour démarrer cette nouvelle journée, je me suis rendu dans une réserve naturelle à quelques kilomètres d’Egilsstaðir. J’étais venu ici pour admirer Fardagafoss : une chute d’eau. Une petite demi-heure de marche était nécessaire pour atteindre cette superbe cascade, mais cela en valait la peine. Tout au long du chemin pour l’atteindre, je pouvais regarder l’eau provenant de celle-ci s’écouler dans les gorges, le long du chemin.
Prononciation islandaise :
Þjóðvegur 93
Pour atteindre la cascade Fardagafoss, il fallait emprunter la route 93. Au lieu de faire demi-tour et rejoindre la route 1, j’ai continué à rouler sur cette route, car j’avais l’occasion de me rendre dans un petit village que je voulais absolument voir de mes propres yeux.
Prononciation islandaise :
Gufufoss
Sur le chemin, j’ai vu une nouvelle chute d’eau, Gufufoss. J’aimais beaucoup la forme rectangulaire que prenait l’eau en tombant du sommet, et la brume qui se formait au pied de cette cascade. L’eau coulait ensuite à travers un cours d’eau qui se rendait également à ma fameuse destination.
Prononciation islandaise :
Seyðisfjörður
Seyðisfjörður était ma fameuse destination. J’avais vu tellement de photos de ce petit village sur les réseaux sociaux que je ne pouvais pas louper ce lieu. Les maisons en tôle ondulées et colorées, ses pavés multicolores et son église bleu clair rendait Seyðisfjörður charmant. Cet endroit était tellement paisible et comme coupé du monde que j’avais presque envie d’y rester pour y vivre.
Prononciation islandaise :
U-beygja
Toutes les bonnes choses ont une fin, il était temps de reprendre la route pour continuer mon aventure. En retournant, je me suis arrêté pour admirer Heiðarvatn, un énorme lac qui était complètement gelé et recouvert de neige. J’avais à nouveau cette impression d’être à la montagne.
Prononciation islandaise :
Egilsstaðakirkja
Pour rejoindre la route 1, je devais retourner à Egilsstaðir. Je suis donc redescendu de la grande pente qui menait à Seyðisfjörður et à toutes les cascades que je venais de voir. Pendant cette descente, j’ai aperçu au loin une nouvelle église. Son architecture m’intriguant, j’ai alors été la voir de plus près.
Prononciation islandaise :
Rigningarlegt
Une chose que j’ai appris en Islande, c’est que le temps y est très changeant. Un coup, il pleut quelques gouttes, deux minutes après, plus rien, puis rebellotte, il pleut… Il faut s’y adapter, mais justement je trouve que cela rend le paysage plus intéressant, plus vrai.
Prononciation islandaise :
Kirkja heilags Þorláks
Comme le trajet d’aujourd’hui était l’un des plus court de tout mon parcours, j’ai encore décidé de bifurquer et de changer de route. Je me suis rendu sur la route 92 qui menait dans un autre petit village, Reyðarfjörður. Une fois de plus, j’en ai profité pour admirer l’église du village, Kirkja heilags Þorláks, une jolie petite église en bois en forme de croix. Celle-ci avait le nom de « heilags Þorláks » en référence à Thorlak qui était le saint patron de l’Islande.
Prononciation islandaise :
Hólmanes
Sur la route, je me suis arrêté à la réserve naturelle Hólmanes pour regarder le fjord qui s’en allait au loin. En m’approchant du bord de la falaise, une surprise m’attendait en dessous ! Un troupeau de rennes se reposait tranquillement. Dommage que je n’avais pas de jumelles avec moi ou un meilleur zoom sur mon appareil photo.
Prononciation islandaise :
Kirkjumiðstöð eskifjarðar
Pour terminer mon détour, je me suis rendu à Eskifjörður. Encore une fois, je me suis arrêté près de l’église du village, celle-ci s’appelait Kirkjumiðstöð eskifjarðar. Derrière elle, un magnifique paysage se dessinait avec Bleiksárfoss, une chute d’eau qui se laissait tomber. D’ordinaire, je ne suis pas très religieux et je ne vais pas souvent à l’église, mais ici chaque église m’attirait. Je trouvais à chaque fois que leur architecture méritait d’être vue.
Prononciation islandaise :
Aftur á Þjóðvegur 1
Après toutes ces bifurcations, il était temps pour moi de reprendre mon aventure sur la route 1 et de rejoindre Höfn. Mais d’abord une petite pause s'impose afin de me dégourdir mes jambes. Une chose que je n’ai pas encore dit, c’est qu’il est important de ne pas se garer n’importe où en Islande. Ceci afin d’éviter un maximum l’érosion des sols. Cette dernière fait énormément de dégâts sur les sols et la nature islandaise est très fragile. Afin de pouvoir s’arrêter, des accordements en bitume sont souvent prévus sur les côtés.
Prononciation islandaise :
Saxahaf Geysir
Après quelques kilomètres de route, je me suis rendu à Saxa Sea Geysir. À ce que l’on pourrait croire avec ce nom, c’est qu’un geyser apparaîtrait quelque part. Mais non, si cet endroit porte ce nom, c’est parce que lorsque la marée monte, les vagues de l’océan Atlantique sont tellement fortes que quand elles s’encastrent sur les rochers, elles forment une espèce de geyser. L’endroit était désert et calme, le bruit des vagues qui s’élançaient était magnifique à entendre.
Prononciation islandaise :
Stöðvarfjörður
Un peu plus loin que Saxa Sea Geysir, se trouve Stöðvarfjörður, un autre petit village de pêcheurs. Au cours de ma visite, j’ai vu que le village possède deux églises : une vieille aux tôles ondulées et une autre plus moderne. En réalité, il se trouve que la vieille église, nommée Kirkjubær, a été transformée en une guesthouse, d’où la présence de « deux églises ».
Prononciation islandaise :
Kofi Athugun
En quittant Stöðvarfjörður, une petite cabane cachée dans les herbes jaunes a attiré mon attention. En fait, cette cabane servait à observer les oiseaux qui passaient tout près, comme des sternes arctiques, des mouettes tridactyles, des pétrels fulmars et bien d'autres. De l’intérieur, on y a une jolie vue sur le fjord.
Prononciation islandaise :
Höfn
Après deux bonnes heures de conduite sous une pluie battante, je m’approchais enfin d’Höfn. Vu à quel point il tombait des cordes dehors, je ne voyais pas toujours grand chose sur le côté et je devais rester concentré sur la route. En plus, mes chaussures commençaient à percer, du coup j’avais les pieds tout mouillés. Une chose était sûre, j’allais être content de rejoindre ma guesthouse pour cette nuit.
